lundi 20 décembre 2021

L’air mesuré le plus pur du monde

 

Sur l’île Amsterdam, à 2 km au nord-ouest de la base, se trouve une station de mesures atmosphériques appelée « Pointe Bénédicte ». 

Cette station est équipée de plusieurs instruments scientifiques qui effectuent des mesures en continu de différents composés atmosphériques notamment :

-         Gaz à effet de serre : CO, CH4, N2O, CO2, H2O

-          Radon

-          Ozone

-          Mercure 

-          Contaminants organiques émergeants : micro-plastiques (air, eau de pluie). 

 

 

 

 

 

 

 


 

 

 

 

Yaël, VSC pour le laboratoire LSCE programme RAMCES-416

Sophia, VSC pour le laboratoire IGE programme GMOStral-1028

 

      Ce travail est piloté par deux laboratoires de recherche : le Laboratoire des Sciences du Climat et de l’Environnement (LSCE) et l’Institut des Géosciences de l’Environnement (IGE). Chaque année, deux Volontaires du Service Civique sont employés par l’Institut Polaire Français Paul Emile Victor (IPEV) pour travailler pour ces deux laboratoires sur le terrain. Ils sont responsables, entre autres, des maintenances des appareils, de la transmission des données aux laboratoires, de la collecte des échantillons.

 

 

 

En haut du mat de 25m, où se trouvent plusieurs entrées de ligne de prélèvements d’air.

 

 

 

     En parallèle des mesures atmosphériques à Pointe Bénédicte, le programme GMOStral effectue également des collectes d’échantillons d’eau de mer au large de la cale de la base Martin-de-Viviès. Cela rentre dans le cadre des expérimentations sur les micro-plastiques. 

 

Les données recueillies sur l’île Amsterdam sont extrêmement importantes pour les recherches scientifiques, car elles représentent « le bruit de fond » de l’atmosphère. On y mesure l’air « le plus pur du monde » ! En effet, éloignée de plus 3000 km du continent le plus proche, ce territoire est loin de toute source importante de pollution. De plus, il y a très peu d’autres stations de mesure dans l’hémisphère sud; les données collectées sont donc précieuses pour les modèles scientifiques.  
 
Texte: Sophia LAPORTE