Quelques oiseaux et mammifères marins sont quasi permanents sur l’île d’Amsterdam. Les plus observés sont sûrement les sternes subantarctiques (
Sterna vittata) nichant sur toute la côte nord de l’île, et les skuas subantarctiques (
Catharacta skua antarctica ionnbergi).
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Sterne subantarctique |
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Sterne subantarctique |
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Skua subantarctique |
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Gorfous sauteurs |
Les gorfous sauteurs (
Eudyptes chrysocome moseleyi) eux, reviennent à partir du mois de juillet dans leurs colonies sur les falaises d’Entrecasteaux. Les albatros à bec jaune de l’océan indien (
Thalassarche chlororhynchos bassi) et fuligineux à dos sombre (
Phoebetria fusca) sont également nicheurs dans toute la partie sud-ouest de l’île. Enfin, l’espèce endémique de l’île, l’albatros d’Amsterdam (
Diomedea amsterdamensis) au cycle reproducteur plus long, niche uniquement sur le plateau des Tourbières.
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Albatros à bec jaune |
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Albatros fuligineux |
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Albatros d'Amsterdam |
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Albatros d'Amsterdam |
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Otarie à fourrure subantarctique |
Les otaries à fourrure subantarctiques (
Arctocephalus tropicalis) sont, elles, quasiment permanentes sur tout le linéaire côtier, avec un cycle de reproduction et d’élevage des jeunes allant de novembre à octobre de l'année suivante.
Pourtant, ces espèces se reproduisant sur l’île ne sont pas les seules à nous côtoyer. De nombreuses autres espèces sont observables depuis la côte. Les visiteurs, immanquables et sûrement les plus appréciés des hivernants, sont les mammifères marins. Les plus observés au large toute l’année étant les orques (Orcinus orca), avec tout de même, une nette variation saisonnière. Alors que leur présence est quasiment journalière de janvier à mars, leurs observations deviennent plus rares le reste de l’année.
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Orque |
Des bons yeux permettent, entre les mois de janvier à avril, d’observer également de nombreux souffles de mysticètes. Les plus facilement observables et impressionnants étant ceux de la baleine bleue (
Balaenoptera musculus) et du rorqual commun (
Balaenoptera physalus) variant entre 9 et 12 mètres de haut. La détermination de l’espèce au souffle reste difficile, mais le passage de mégaptères (
Megaptera novaeangliae), de baleine franche australe (
Balaena glacialis) de rorqual de rudolphi et de cachalot (
Physeter macrocephalus) est quasi certain. Il s’agirait probablement à cette période d’une migration de l’Antarctique (zones d’alimentation) vers les tropiques (zones de reproduction).
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Souffle de mysticète |
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Éléphant de mer |
L’éléphant de mer (
Miounga leonina) est quasiment présent à l’année sur la cale de la base et parfois sur la MAE (mare aux éléphants) qui dans ces rares moments porte particulièrement bien son nom. Les pics de présence sont les mois de janvier-février et de juin à août. Ces pinnipèdes, seulement visiteurs temporaires de l’île d’Amsterdam se reproduisent sur les îles de Crozet, Marion, Kerguelen, Heard et Prince Edward. Une seule naissance sur Amsterdam a été noté en 1950 (Paulian 1957). Ils viennent s’échouer le temps de leurs mues, et repartent en mer pour se nourrir, avant de retourner début septembre sur leurs sites de reproduction respectifs.
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Fou austral |
Nous avons également la chance d’avoir un hôte quasi-permanent, un fou austral, seul représentant de son espèce sur l’île. Cet individu a été observé presque tout au long de l’été et est toujours présent. Les fous austraux se reproduisent sur l’île St Paul et aucun cas de nidification sur Amsterdam n’a été noté pour l’instant. L’individu, navigue entre la cale et la MAE. Il a quelquefois été observé en train de parader devant les otaries, qui semble t-il restent insensibles à son charme.
Les oiseaux non-reproducteurs les plus fréquents et observables de la côte tout au long de l’année sont les pétrels géants subantarctiques (
Macronectes halli). Un cas de nidification a cependant été observé en septembre 2012 sur la plage vers la pointe de la recherche. Il se reproduit sur les îles de Crozet, Marion, Kerguelen, Heard et Prince Edward.
Un visiteur, observable, également depuis la côte, fréquent depuis le mois de juin, est l’albatros timide (
Thalassarche cauta cauta). Ses sites de reproduction les plus proches sont la Tasmanie et la Nouvelle-Zélande. L’élevage des jeunes étant terminé depuis le mois d’avril, cela peut expliquer sa fréquence d’observation en hiver sur la côte d’Amsterdam.
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Albatros timide |
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Damier du cap |
Le tour de l’île réalisé grâce à l’Ocean Shield à la mi-mai aura également permis, malgré une mauvaise météo, l’observation de Damiers du cap (
Daption capense), Puffins fuligineux (
Puffinus griseus) et Pétrels à menton blanc (
Procellaria aequinoctialis).
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Puffin fuligineux |
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Pétrel à menton blanc |
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Hélène
Ornithote otariste de l'île d'Amsterdam