"Chers hivernantes et hivernants,
Nous sommes réunis, ici, en ce 14 juillet, pour commémorer la fête nationale, pour fêter la France après avoir salué le drapeau français.
Aujourd'hui, nous célébrons le 14 juillet 1789 et le 14 juillet 1790.
1789, la prise de la bastille, prison symbole de l'arbitraire royal en matière de justice. C'est une victoire du peuple face à la tyrannie, c'est un premier pas vers plus de liberté, vers plus d'égalité, vers plus de justice.
1790, la fête de la fédération, celle de l'union de la nation, de tous les français. 100 000 personnes venant de toutes les régions de France se rassemblent lors d'une cérémonie orchestrée par La Fayette, sur le champ de Mars, pour affirmer que les révolutionnaires, le parlement et le roi, tous les français se sont réconciliés.
Nous fêtons aujourd'hui les couleurs de la France, le Bleu, le Blanc et le Rouge, union des couleurs de Paris et de ses révolutionnaires, le bleu et le rouge, avec celle du blanc, couleur du roi.
Nous réaffirmons aujourd'hui, de manière solennelle, notre fidélité aux valeurs de Liberté, d’Egalité et de Fraternité. Valeurs qui, à 12.000 km de la métropole et à 3000 km de La Réunion, gardent tout leur sens :
- La Liberté, qui permet à chaque citoyen de s’exprimer, de circuler et d’agir sans contrainte, dans le cadre de la loi et des règles de vie en société ;
- L’Égalité, celle des droits mais aussi celle des devoirs, sans distinctions sociales, de naissance ou de condition ;
- La Fraternité, qui est le lien moral et affectif qui unit notre communauté ; une obligation (ce sont nos devoirs) de respect, de tolérance et d’humanité de chacun vis-à-vis d'autrui.
Après discussion avec certains d'entre vous, je sais que certains doutent du respect de ces valeurs, mais elles fondent notre République et garantissent le bien commun.
Pour ceux qui ont des incertitudes, n'oubliez pas que ce lien social nous a permis de lutter pour notre indépendance, contre ceux qui ont voulu du mal à la France et aux français, pendant les guerres bien sûr, mais aussi plus près de nous, par des terroristes. Ce lien nous garantit la protection et la sécurité sociale, notamment aujourd'hui, dans une période aussi grise que celle que vivent nos compatriotes, avec une pandémie mondiale.
Soyez
certains, ici ou ailleurs, chez nous en métropole ou dans les territoires
d’outre-mer, que lorsque nous comparons ces valeurs à celles de bien d'autres
pays, nous n'avons pas à rougir d'être français, nous pouvons même en être
fiers.
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Ces 14 juillet sont des jours de fête, de fête nationale célébrée dans toutes les communes de France avec ses traditionnels bals populaires et feux d’artifices. C’est bien souvent des moments passés en famille ou avec des amis… Familles et amis que nous retrouverons au terme de notre hivernage, très proche pour certains. Mais aujourd’hui c’est avec une autre famille que nous consacrons notre fête nationale, celle des TAAF, celle de l’IPEV et celle de l’Armée.
Et je profite de cette dernière cérémonie officielle en votre compagnie, pour vous remercier tous de votre engagement quotidien et de l’énergie que vous mettez dans cette aventure. Elle va bientôt toucher à sa fin pour une partie d’entre vous, et, quelle que soit votre date de départ, je vous la souhaite riche jusqu’au dernier jour.
Vive Saint-Paul et Amsterdam, vive la République et vive la France !"
Jean-Charles MEGIAS - Disams 71
