Chers amis,
La mission 76, dans une nouvelle composition, est de retour
sur l’île Amsterdam.
Nous tenons à vous remercier chaleureusement pour vos
nombreux soutiens. Les communiqués de presse de la Préfecture des Terres
australes et antarctiques françaises vous ont tenus informés des différentes
étapes depuis l’incendie survenu le 15 janvier dernier aux abords de Pointe
Bénédicte, notamment en présentant les objectifs et résultats de la mission de
reconnaissance à bord du Floréal et le défi de l’OP1, relevé avec succès et
enthousiasme par les équipes du siège, les personnels relevés de Crozet et Kerguelen,
les équipages du SDIS, du Marion Dufresne et d’Hélilagon, les membres de l’IPEV
et les 14 membres de cette nouvelle mission 76.
Cette escale a été incroyablement
dense : une soixantaine de personnes a réussi en une semaine à remettre en
fonctionnement les structures essentielles de la base et à sécuriser cette
dernière. Le dernier jour de l’escale, les étudiants de l’Université de la
Réunion et leurs enseignants, ainsi que les accompagnants à bord du Marion
Dufresne ont également pu poser pied à terre et aidé au dépotage (rangement des
vivres pour les 4 mois à venir) et à la manip alien (vérification des fruits et
légumes afin d’éviter tout risque de propagation d’espèce exotique
envahissante).

Le 24 avril 2025, le Marion
Dufresne s’est éloigné, dans le mauvais temps, de la base Martin-de-Viviès. La
mission 76.14 débutait.

Nous sommes désormais 14 à vivre
cette belle aventure professionnelle et humaine. Cette mission revêt une forte
coloration technique car notre objectif est de réparer les infrastructures au
mieux et de préparer la base pour les futures missions. Ainsi, nous nous
inscrivons pleinement dans la continuité des missions TAAF : nous savons
que le temps de réhabilitation sera long et que d’autres missions prendront la
relève sur ce point. Nous savons aussi que cette aventure sera humaine, comme
toutes les missions, mais un peu différente… Habituellement, une trentaine de
personnes sont sur base à Amsterdam : les militaires, les contractuels et
les scientifiques. Cet hiver, il n’y aura pas de scientifique, donc pas d’appui
direct à la science. Cela change de ce que nous vivions. Mais une de nos tâches
reste bien d’une certaine manière ancrée dans le soutien à la science car nous
savons qu’il faut restaurer les infrastructures pour que les programmes
scientifiques puissent reprendre et que les VSC puissent revenir étoffer les
missions suivantes. Notre alchimie sera autre que celle que la mission 76
initiale avait créé ; être aux renouveaux d’une mission et d’une base est
ressenti comme un défi et un honneur.
Cette mission de 14, la voici :
Cérémonie du 8 mai 2025, Base Martin-de-Viviès, Amsterdam