Sur l’île Amsterdam, à 2 km au
nord-ouest de la base, se trouve une station de mesures atmosphériques appelée
« Pointe Bénédicte ».
Cette station est équipée
de plusieurs instruments scientifiques qui effectuent des mesures en continu de
différents composés atmosphériques notamment :
-
Gaz à effet de serre : CO, CH4, N2O, CO2,
H2O
-
Radon
-
Ozone
-
Mercure
-
Contaminants organiques émergeants :
micro-plastiques (air, eau de pluie).
Yaël, VSC pour le laboratoire
LSCE programme RAMCES-416
Sophia, VSC pour le laboratoire
IGE programme GMOStral-1028
Ce travail est piloté
par deux laboratoires de recherche : le Laboratoire des Sciences du Climat
et de l’Environnement (LSCE) et l’Institut des Géosciences de l’Environnement
(IGE). Chaque année, deux Volontaires du Service Civique sont employés par
l’Institut Polaire Français Paul Emile Victor (IPEV) pour travailler pour ces
deux laboratoires sur le terrain. Ils sont responsables, entre autres, des
maintenances des appareils, de la transmission des données aux laboratoires, de
la collecte des échantillons.
En haut du mat de 25m, où se
trouvent plusieurs entrées de ligne de prélèvements d’air.
En parallèle des mesures
atmosphériques à Pointe Bénédicte, le programme GMOStral effectue également des
collectes d’échantillons d’eau de mer au large de la cale de la base Martin-de-Viviès. Cela rentre dans le cadre des expérimentations sur les
micro-plastiques.
Les données
recueillies sur l’île Amsterdam sont extrêmement importantes pour les
recherches scientifiques, car elles représentent « le bruit de fond »
de l’atmosphère. On y mesure l’air « le plus pur du monde » ! En
effet, éloignée de plus 3000 km du continent le plus proche, ce territoire
est loin de toute source importante de pollution. De plus, il y a très peu
d’autres stations de mesure dans l’hémisphère sud; les données collectées
sont donc précieuses pour les modèles scientifiques.
Texte: Sophia LAPORTE ■