Il y a 68 ans, le 31 décembre 1949, Martin de Viviès arrivait sur Amsterdam avec la 1ère mission.
Après 4 siècles d’histoire, de sa découverte à sa prise de possession officielle, en passant par diverses tentatives d’exploitation, l’île d’Amsterdam se retrouvait à l’abandon et sa souveraineté menacée. Après la seconde guerre mondiale, de nombreux pays cherchent à implanter des stations radio-météo.
« Ces points délaissés, perdus dans les immensités des mers australes, ne vont pas tarder, à cause même de leur isolement, à être l’objet d’un intérêt international ».
Martin de Viviès
« A une époque où les besoins sans cesse croissants des utilisateurs de la météorologie obligent certains pays, dont la France, à entretenir à gros frais, des stations flottantes (frégates météorologiques de l’Atlantique), une île située à des distances sensiblement égales (de l’ordre de 3 500 km) de l’Antarctique, de l’Australie et de Madagascar, devait nécessairement recevoir une station météorologique permanente. Il devenait non moins nécessaire de confirmer, par la présence, des droits que le défaut d’occupation et l’évolution du droit international auraient pu rendre contestable. »
Martin de Viviès
Le 12 novembre 1949, la navire SAPMER quittait Marseille avec à son bord 5 météorologues, 4 radios, un infirmier et 135 tonnes de matériel. Il récupera lors de son escale à La Réunion 15 autres personnels, ce qui porta les effectifs de la première mission à 25. La base de l'île Amsterdam porte aujourd'hui le nom de son premier chef de district : Martin de Viviès.
Première mission - 1950 © archives du district |
Premier campement - 1950 © archives du district |
Premières installations en dur - 1950 © archives du district |
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