Entretien des sentiers et pose de caillebotis sur les hauteurs d’Amsterdam !
Les agents de la Direction de l’environnement et des volontaires ont procédé à la mise en place de caillebotis au pied de la Dives, où le sol a été bien érodé par le piétinement répété sur les "transits", les sentiers utilisés par les personnes sortant du périmètre de la base (les "manipeurs"). Tous ceux qui ont parcouru un jour le transit vers Entrecasteaux ont eu le plaisir de marcher dans les souilles, ces ornières profondes creusées par le piétinement. Certaines de ces souilles atteignent 80 cm de profondeur !
Les ornières créées par le piétinement répété
Les manipeurs ont comme consigne de
respecter strictement le transit défini, afin de préserver la végétation autochtone, fragile et unique. Pas question de piétiner à côté !! Ils doivent donc avancer, parfois très difficilement, en restant dans les souilles, même pleines d’eau et très glissantes,
rendant leurs allers et retours lents et périlleux. De quoi se faire de bons bains de boue dans les bottes 👣😎.
Les opérations "pose de caillebotis" ne sont pas nouvelles, mais cette génération de caillebotis nous ravit, avec sa surface antidérapante sur toute la largeur. Ces dernières semaines, quatre jours de terrain et deux nuits en bivouac ont permis de poser une centaine de caillebotis entre Le Rocher du Lapin et La Caldeira.
Site de bivouac au Rocher du Lapin, à côté de caillebotis, ancien modèle
Les fardeaux de caillebotis sont déposés préalablement par hélicoptère à différents points du transit. Il faut ensuite transporter à la main les caillebotis le long du sentier ciblé. Là, les difficultés commencent. La pose de caillebotis est parfois un sacré casse-tête entre la pente, les cailloux et les ravines existantes !
Le sentier est parfois tout droit, parfois pas !
Les ornières déjà présentes sur le transit ont été creusées sur les côtés pour s’adapter à la largeur des caillebotis et ainsi permettre une pose stable. Le temps de pose d’un caillebotis peut varier de manière très importante selon le travail de décaissement à réaliser et la pente.
Pas de machine pour aider à la mise en place des caillebotis ; nos amies la pelle et la pioche sont les outils indispensables à la construction de « l’autoroute ».
Dans la mesure du possible, les touffes de végétation qui ont dû être découpées à la pelle bêche ont été déplacées entières pour être replacées ensuite en bordure des caillebotis.
Différentes étapes de la pose.
La météo n’est pas toujours facile mais le sourire est toujours de la partie, surtout quand il est possible de profiter d’un ciel magnifique dans les hauteurs d’Amsterdam.
Une magnifique vue sur le Mont Fernand et le plateau des tourbières pour finir cette journée de terrassement !
Merci à tous les volontaires qui ont aidé à cette opération - et merci d'avance à ceux qui aideront pour les deux cent mètres qu'il reste à poser pour cette année !
Préparé par Coline Beaupuy-Mouret, Charlène Franc et Gwenola François
Crédit photo: Marc Zetek, Coline Beaupuy-Mouret
