Résumé des épisodes
précédents : voilà plus d’un un mois que la relève de la 66ème
mission est arrivée sur la base Martin-de-Viviès, à bord du Marion Dufresne,
après un long périple de trois semaines à travers l’océan austral et les autres
districts des TAAF. La 67ème mission a donc débuté le 25 septembre
avec le débarquement de treize nouveaux hivernants et le départ de douze
membres de la 66ème mission. Huit anciens hivernants de la 66ème
mission restent sur place et facilitent ainsi grandement la transition, ils
partiront lors des dernières relèves de novembre (médecin) et décembre (scientifiques
et agent de la réserve naturelle).
L’escale du bateau a duré 48 heures, mises à
profit par les deux missions pour faire le tour de la base, se transmettre les
différentes consignes, faire le point sur les dossiers en cours et partager
aussi des moments de convivialité. Après les traditionnels adieux emprunts d’émotion, le Marion appareille vers la Réunion sous le soleil, laissant la
toute jeune mission 67 face à elle-même et à ses responsabilités !
Nicolas A. - Disams 67
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Le départ de la mission 66 à bord du Marion Dufresne (photo : Clément G.) |
Le
témoignage d’Olivier, nouvel agent de la réserve naturelle
Un
mois après l’accueil chaleureux réservé par la mission 66 à la nouvelle équipe
formant la mission 67, chaque nouvel arrivant trouve petit à petit sa place au
sein de la base Martin-de-Viviès avec motivation et bonne humeur. Seules les
habitudes de chacun peuvent encore trahir son appartenance à l’une des deux
missions. Il semble que, toutefois, les premières « manips » (sorties
de terrain hors de la base, à but professionnel ou de loisirs) organisées
contribue à créer une cohésion grandissante entre les 21 habitants d’Amsterdam.
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La population d’Amsterdam au grand complet (en octobre 2015) - (photo : Gil A.) |
Les
premières « manips » sur le terrain : moments forts de cohésion
entre les missions 66 et 67
Ainsi,
par groupe d’au moins trois personnes (pour des raisons de sécurité), les
sorties hors base permettent à la 66 de faire découvrir à sa relève les
multiples beautés que peut révéler l’île. Les anciens promènent ainsi les
nouveaux d’un bout à l’autre de l’ancien volcan en détaillant sur le chemin les
histoires et anecdotes des lieux traversés.
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Surplomb des tourbières du sommet de l’île par le flanc est (photo : Olivier G.) |
Malgré
les prévisions météorologiques, le temps peut changer très vite au cours de la
journée d’une part et en fonction de l’endroit où l’on se trouve d’autre part.
D’un soleil radieux sur base, on se retrouve dans la grisaille de l’autre côté
de l’île et inversement. C’est alors avec une confiance aveugle que la mission 67
se laisse guider à travers l’épaisse brume du Plateau des Tourbières.
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Marche sur le Plateau des Tourbières (dans le cadre d’une manip scientifique) - (photo : Olivier G.) |
Puis
vient le jour où la 67 prend les devants en organisant ses premières
excursions ! Demandeurs récurrents de travailleurs volontaires pour les
accompagner, les deux agents de la Réserve Naturelle (binôme mixte entre
missions 66-67) organisent plusieurs sorties dans différents coins de la zone nord
de l’île : ils sont alors suivis aussi bien par les nouveaux arrivants que
par les « vétérans » et initient les courageux au programme de
restauration de l’arbre emblématique des TAAF : le Phylica arborea. Les plus vaillants (et les plus chanceux)
participent même à la première plantation de la mission 67 !
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Travaux de plantation de Phylica arborea à proximité de la base (photo : Gil A.) |
Olivier G., agent de la réserve naturelle des TAF à Amsterdam
Conclusion de cet article :
à l’issue de ce premier mois de cohabitation, merci aux anciens de la mission
66 pour leur accueil, leurs conseils et leur soutien dans la mise en place de
la mission 67. Nous espérons partager encore d’autres bons moments de
convivialité et de découvertes pendant les deux mois qu’il nous reste à vivre
ensemble sur cette île !
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Convivialité autour
d’un barbecue à la cabane Mataf (photo : Nicolas A.) |